✨Mise en lumière de Léonard✨

Aujourd’hui, j’ai envie de vous présenter Léonard Lasry, un artiste aux multiples talents, qui sait tisser des liens. Compositeur, interprète et producteur, Léonard marie avec brio l’univers de la musique et de l’image, en collaborant avec des personnalités aussi diverses qu’emblématiques. De Fanny Ardant, avec qui il signe un duo exceptionnel sur son dernier album Le grand danger de se plaire, à Alain Chamfort, Pierre & Gilles, ou encore Jay-Jay Johanson. Dans cette interview, il nous dévoile sa vision artistique, ses projets à venir et ce qui nourrit sa créativité. Un artiste inspirant, avec qui j’aurais la chance de partager la scène le temps d’une chanson Chez Castel. Venez nous voir et allez le voir le 4 mars au Café de la Danse à Paris !

Comment as-tu rencontré Simon et Sophie ?

J’ai connu Sophie & Simon au printemps dernier. Un ami commun attaché de presse m’a fait écouter leur dernier enregistrement d’alors, il s’agissait de « Confessions d’une hyper sensible » avec Charlie. Il m’a parlé de leur parcours en Chine, en Suisse, j’ai également découvert leurs autres titres sur les plateformes à cette occasion. Comme ils cherchaient une distribution pour ce nouveau single, j’ai pu leur proposer de le sortir sur mon label 29 Music.

Tu es autant compositeur, interprète que producteur. Y’a-t-il une facette de ta carrière qui t’apporte plus de satisfaction, et pourquoi ?

Je suis davantage compositeur ces dernières années, formant bien souvent un binôme pour l’écriture des chansons. Tous mes albums et une grande partie de mon travail s’écrit en tandem avec Elisa Point qui en signe les textes et moi les mélodies. Ponctuellement j’ai aussi collaboré avec d’autres auteurs de renom comme Jacques Duvall ou même Jean Fauque (parolier d’Alain Bashung) sur un titre. J’écris aussi ponctuellement des textes pour d’autres artistes (récemment pour Sylvie Vartan ou Amina). J’adore travailler avec les autres et imaginer des chansons ou parfois des albums entiers pour d’autres interprètes mais ce qui m’a apporté le plus de satisfaction ces dernières années a été la création de mes derniers albums studio : « Avant la première fois », « Au hasard cet espoir » et « Le grand danger de se plaire » qui sont une sorte de trilogie de cette nouvelle « première fois » en tant qu’interprète démarrée en 2017 après plusieurs années consacrées aux autres, à la production et 2 premiers albums sortis beaucoup plus tôt en 2006 et 2010 !

Ton nouvel album Le grand danger de se plaire inclut un duo avec Fanny Ardant. Comment s'est déroulée cette collaboration, et qu'apporte-t-elle à l'univers de l'album ?

Enregistrer cette chanson avec Fanny Ardant était un doux rêve, un moment suspendu. J’ai toujours été fasciné par sa voix et son phrasé au cinéma. J’avais aussi en tête la scène de « 8 Femmes » de François Ozon lorsqu’elle chante « A quoi sert de vivre libre », une scène mythique ! Son rôle dans l’album ? une voix protectrice, enchanteresse qui apporte la lumière, l’espoir, le renouveau. L’album raconte le parcours sentimental d’une nuit passant par différentes émotions, états d’âme, de joie, d’excitation, d’errance, de déception, de questionnement…La chanson est une belle bulle de lumière, comme un voyage dans le ciel étoilé d’une nuit entre rêves et réalités.

Qu’aimerais-tu transmettre au public avec ce nouvel album ?

« Le grand danger de se plaire », c’est le moment fort où on est prêt à se jeter à l’eau, dans le grand manège de séduire l’autre. Cet album est aussi un pas nouveau sur lequel, musicalement j’explore une production parfois inspirée de mon goût pour le trip hop des années 90. La référence est légère mais elle est venue teinter mes chansons sur cet album. Il fait le lien entre mon songwriting plus « classique » et mon gout pour certaines productions 90’s…

Tu as collaboré avec des figures emblématiques du cinéma, de la mode, et de la musique : Alain Chamfort, Pierre et Gilles, Jay-Jay Johanson, Fanny Ardant, Dior, le Crazy Horse, qu'est-ce qui t’inspire le plus dans ces univers, avec quel artiste de quel domaine rêves-tu encore de collaborer un jour et pourquoi ?

Chaque rencontre m’a inspiré quelque chose de diffèrent. Tous ces artistes ou maisons ont des univers visuels très forts qui m’ont marqué et m’ont donc certainement inspiré à chaque fois. Entendre des voix légendaires sur ses propres compositions, des voix que l’on a beaucoup aimé et que l’on reconnait immédiatement est assez magique…Tout comme travailler avec Jay-Jay Johanson dont j’ai tant aimé la discogaphie depuis ses débuts ou poser pour Pierre & Gilles…

Ton travail pour Dior, Valentino ou le Crazy Horse témoigne de ta capacité à fusionner musique et image. Comment abordes-tu la création d’une musique qui accompagne une vision artistique ou un storytelling visuel ?

Ce sont parfois des images que l’on me fournit, ou même quelques mots clés. Cela peut me suffire pour déclencher mon inspiration.

Quelle est la vision derrière ton label 29 music, et comment choisis-tu les artistes ou les projets que tu souhaites soutenir ? Quel rôle joues-tu dans la carrière des artistes que tu signes ?

Mon label fonctionne au feeling, je ne choisis que peu d’artistes, une grande partie des albums qui sortent sont des albums que je compose ou réalise pour des artistes (Charlotte Rampling, Marie France, Françoise Fabian, Lolly Wish, Amina etc) il y aussi les productions de Jay-Jay Johanson, l’artiste phare du label dont nous publions les albums depuis 2017. Il y a parfois des rééditions comme une partie de la discographie d’Elisa Point tout comme des raretés comme Frédéric Botton, compositeur culte des années 70 dont nous avons édité un live aux Bouffes du Nord inédit sorti l’été dernier.

Peux-tu nous citer une de tes plus belles collaborations ?

Difficile d’en choisir une seule. Disons l’album « De l’amour mais quelle drôle d’idée » pour Charlotte Rampling est une de mes réalisations favorites à ce jour.

Quel serait ton prochain défi artistique ?

Je travaille sur des chansons « EuroDance » pour un film français qui sortira autour du printemps 2025, plusieurs autres projets sont en cours dont l’enregistrement actuellement de plusieurs titres qui sont se rajouter au « Grand danger de se plaire » pour prolonger l’histoire de l’album dans une nouvelle édition qui sortira en Janvier 2025.

À quoi peut-on s’attendre le 27 novembre chez Castel ?

Je suis ravi d’avoir proposé à Sophie et Simon de se produire chez Castel chez qui j’ai eu pendant quelques années « Les Mercredis de Léonard Lasry ». Les découvrir sur scène a été une vraie révélation et à 2 ils fonctionnent si merveilleusement et dans une telle harmonie. Simon est impressionnant aussi, passant d’un instrument à un autre avec intelligence et talent.. Je serai heureux de chanter la chanson « Castel » avec Sophie et revisitée dans un arrangement inédit créé par Simon pour l’occasion !

Quelle est ta chanson préférée de Sophie de Quay et pourquoi ?

« Wrong Train » ! j’ai entendu cette chanson à « L’archipel » en mai dernier. Coup de foudre immédiat. C’est une grande chanson qui me fait penser aux grandes cérémonies d’ouvertures de JO par exemples ! Dans celles qui sont déjà sorties j’aime beaucoup « Avant l’automne » que je trouve immédiatement très efficace et représentative de leur énergie !

Et si on te la jouait dans "Les News du dimanche soir" où nous aurons le plaisir de t'accueillir toute à l'heure ? "